Un p'tit coin d'paradis

Publié le par clairesse


À la chasse aux mûres, on est interpelée par les cris qu'une bête. Un chevreau qui appelle : il s'est empêtré la tête à travers la clôture, pour manger l'herbe forcément plus verte de l'autre côté. On va chercher le fermier qui arrive sourire au vent; mais le chevreau se dégage tout seul dès que l'homme qui lui a donné le biberon s'approche.

« Ah ils sont malins, c'est qu'ils aiment les caresses ceux-là, ils sont comme des chiens. »

Alors on caresse les chevreaux.

« C'est un très joli coin ici...
- He oui enfin c'est pas mal! Vous ramassez les mûres?
- Oui, puisqu'il n'y a pas de girolles. Allez, bon courage!
- Oh! Pour moi ça va, y'en a pas trop besoin!... »

En repartant, on n'est pas étonnée en croisant le panneau du hameau :
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